Les joueurs, le staff et les spectateurs auront vu des buts, un drôle de scénario ce dimanche et sont passés par différentes émotions. Malheureusement, l'issue du match est défavorable pour l'ACB, auteur d'une superbe 1ère mi-temps.
C'est finalement sur le terrain synthétique que le match en retard comptant pour la 13ème journée entre l'ACB et SPAY s'est déroulé. De nombreux spectateurs étaient présent malgré le temps incertain.
La première mi-temps a été à sens unique, les brévinois dominant les débats dans tous les domaines avec cette fois-ci une efficacité offensive au rendez-vous et un Marius PROTIN des grands jours !
Dès la 10ème minute, sur un pressing payant de Victor BARREAU, celui-ci glisse le ballon à Marius PROTIN qui place bien son ballon à raz de terre et hors de portée du gardien (10ème 1-0).
Les brévinois dominent dans tous les compartiments du jeu et 15mn plus tard, Quentin RUAS déborde côté gauche et adresse un centre parfait que Marius PROTIN reprend judicieusement de la poitrine pour inscriré son doublé, début de match parfait de l'ACB (26ème 2-0)
Loin de se satisfaire de ce début de match, l'équipe de Laurent MARSAC va continer à pousser son adversaire à la faute et imposer son rythme. Victor BARREAU sur son côté gauche prend son adversaire de vitesse , rentre dans la surface et décale en retrait Marius PROTIN qui envoi le ballon en pleine lucarne et réalise un triplé en 30mn ! incroyable !(30ème 3-0)
Le quadruplé de Marius PROTIN, décidément intenable, n'est pas loin, sur un centre de Quentin RUAS, il voit sa tête passer juste au dessus de la transversale.
Mi-temps parfaite de l'ACB qui mène alors par 3 buts à 0 à la pause.
Les 22 acteurs reprennent le match et c'est encore Marius PROTIN qui n'est pas loin d'alourdir le score d'une reprise acrobatique sur un corner, puis sur un centre fort à raz de terre de Victor BARREAU. Mais le sort en décidera autrement et SPAY, revenu sur le terrain plus combatif qu'en première période va réduire le score sur un centre bien repris au 1er poteau (52ème 3-1). Mewenn LAVOQUER n'est pas loin de redonner de l'air à l'ACB quelques minutes plus tard mais il voit sa tête lobée passer à côté.
Et au contraire, en 3mn, SPAY va réussir à complètement revenir dans le match en deux occasions dont un coup franc que personne ne réussit à dégager sauf l'adversaire qui prolonge le ballon de la tête, SPAY revient à hauteur de l'ACB ( 65 et 68ème minute 3-3).
L'ACB tente de reprendre l'avantage et se procure des situations. Sur un corner dégagé par la défense, les locaux sont au second ballon par trois fois, Corentin BERTHEBAUD finit par glisser le ballon à Dylan BLOT dans la surface, ce dernier centre-tir, le ballon est dévié dans le petit filet opposé, but ! (73ème 4-3).
Mais ce match avait décidé d'être complètement fou et de jouer avec les nerfs des spectateurs. L'ACB va une nouvelle fois craquer en moins de 5mn, encaissant 2 buts avant les dix dernières minutes (77ème et 80ème 4-5). Les joueurs de l'ACB n'y sont plus malgré une dernière occasion franche, Dylan BLOT lance Léon FAFERE sur le côté droite, centre fort dans la surface pour Melwenn LAVOQUER qui reprend au-dessus.
Défaite 4-5....RAGEANT !!!
L'envie et la détermination étaient bien au rendez-vous et force est de constater que cette équipe a du talent, avec de très jeunes joueurs, mais l'équipe n'est pas en confiance et a peut-être été trop joueuse. SPAY y a cru jusqu'au bout grâce à une meilleure expérience.
Le coach Laurent MARSAC :
"Une défaite incompréhensible et mal venue dans notre situation.
J ai envie de parler de gâchis et je me positionne en premier responsable, puisque nous menions 3 à 0 à la mi-temps.
Nous n avons pas su gérer, d'un point de vue émotionnel et technique cette situation inédite, et une énorme fragilité mentale nous a tétanisé, des que SPAY est revenu à 3 à 1.
Il est écrit que cette saison serait très compliquée, et force est de constater que le maintien en R2 semble utopique.
Je retiendrai tout de même notre première mi temps qui a vraiment été très intéressante
Avons nous manqué de humilité ?... Chose que le football ne pardonne pas"
LES PHOTOS DU MATCH (Salomé Marsac)